Un marqueur tumoral est définit par l’institut national du cancer en France comme : « une Substance sécrétée le plus souvent par les cellules d’une tumeur cancéreuse. On peut la repérer lors d’une analyse de sang ou d’urine. Le dosage des marqueurs tumoraux peut donner des indications sur l’évolution de la maladie. »
C’est ainsi qu’un marqueur tumoral augmente si la tumeur maligne se développe et diminue si la tumeur régresse.
Plusieurs types de biomarqueurs existent. Chacun d’eux peut être associé à une ou plusieurs pathologies cancéreuses.
Présentation des principaux marqueurs tumoraux
Les marqueurs tumoraux à doser dépendent du type de cancer que le professionnel de santé souhaite dépister :
- alpha-fœtoprotéine (AFP) pour le cancer de l’ovaire, du foie ou du testicule ;
- antigène tumoral 125 (CA 125) pour le cancer de l’ovaire ;
- antigène tumoral 15-3 (CA 15-3) pour le cancer du sein ;
- antigène carbohydrate 19-9 (CA 19-9) pour le cancer du pancréas ;
- antigène carcino-embryonnaire (ACE) pour le cancer colorectal ;
- antigène prostatique spécifique (APS) pour le cancer de la prostate ;
- gonadotrophine chorionique humaine (HCG ou BHCG) pour les cancers génitaux (ovaire, utérus, testicule, etc.).
Pourquoi doser les marqueurs tumoraux ?
Un dosage des marqueurs tumoraux est indispensable pour dépister un cancer asymptomatique, confirmer un diagnostic, évaluer le stade d’avancement de la pathologie, établir le traitement approprié et surveiller son efficacité ou détecter une éventuelle récidive.
Pour obtenir les échantillons nécessaires, le médecin traitant doit prescrire un prélèvement que le patient doit réaliser dans un laboratoire d’analyse médicale :
- prise de sang ;
- prélèvement de tissus ;
- ponction de la moelle épinière ou du liquide céphalo-rachidien ;
- recueil d’urine.
Comment interpréter mon bilan ?
Les marqueurs tumoraux risquent d’augmenter lorsque les cellules cancéreuses prennent de l’ampleur dans le corps. Cette hausse peut indiquer le développement progressif de la pathologie. Si les marqueurs tumoraux sont en baisse, cela pourrait signifier la régression du cancer. Cette situation peut aussi confirmer l’efficacité du traitement appliqué.
Seul, le dosage des marqueurs tumoraux ne permet pas de diagnostiquer un cancer à 100%. Il doit être effectué à intervalle régulier et surtout complété avec d’autres examens médicaux : scanner, imagerie médicale, biopsie, etc. avant que le médecin traitant puisse confirmer le résultat.
SOURCES :
https://www.e-cancer.fr/Dictionnaire/M/marqueur-tumoral
https://www.fmcgastro.org/postu-main/archives/postu-2004-paris/place-des-marqueurs-seriques-en-cancerologie-digestive/
https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/diagnosis-and-treatment/tests-and-procedures/tumour-markers/?region=qc